L’équilibre, le juste milieu où se situe la mesure qui rend les choses parfaites !
La vie d’un homme, d’une femme, d’un enfant a-t-elle le même poids ?
Lors d’une catastrophe, d’un attentat, d’une guerre, l’image que nous renvoient les journalistes porte l’empreinte de la différence.
Il y a eu, x morts dont, y femmes et, z enfants.
A l’heure ou l’égalité des genres est mise en exergue, la valeur de la vie d’une femme est différente de celle d’un homme. Cela veut-il dire qu’elle vaut plus ? Assurément non !
Soyons démagogues, ces enfants morts, qui nous dit qu’ils n’allaient pas participer à un attentat ? Quel aurait été leur avenir ? Des justes, des bourreaux ?
De quel côté de la force auraient-ils été poussés ? L’innocence leur donne-t-elle une valeur différente qu’un homme ou qu’une femme ? Nous ne saurions apporter de réponse.
Une vie est une vie, que l’avenir de cette vie soit devant ou derrière elle.
De la même manière nous exerçons une discrimination flagellatoire ou inversée en ne plaçant pas sur un pied d’égalité les communautés, qu’elles soient majoritaires ou minoritaires.
Une personne de couleur, un immigré, un juif, un maghrébin…
Culpabilité d’un passé collectif colonial, l’idéologie humaniste et le respect des droits de l’homme, nous conduisent à des déséquilibres et des contre-sens dont nous sommes les seuls responsables.
Une vie de prise est une vie, quel que soit l’âge, le sexe, la religion ou la couleur de cette vie.