Alors qu’il attendait le décollage, dans l’avion transportant l’équipe, le président de la FFR, Bernard Laporte, avait assuré au micro d’Europe 1 que ce n’était « pas méchant ». « On sait pas du tout ce qu’il y a eu, ils sont entendus comme témoin sur un truc », a-t-il dit. Avant d’ajouter : « On ne va pas passer la journée là ». L’avion a pu décoller avec deux heures de retard, à 14 h, selon les autorités de l’aéroport d’Édimbourg.
Dans l’esprit rugby, nous pourrions lui répondre : quand on a rien à dire on se la ferme !
À Paris, six joueurs manquaient à l’appel, Anthony Belleau (Toulon), Jonathan Danty (Stade Français), Yacouba Camara (Montpellier), Félix Lambey (Lyon), Louis Picamoles (Montpellier) et Rémi Lamerat (Clermont) ainsi que le numéro deux de la Fédération, Serge Simon.
Au final l’avion du XV de France bloqué sur le tarmac et plusieurs joueurs interrogés par la police écossaise : les Bleus ont vécu un retour mouvementé lundi 12 février, au lendemain de leur nouvelle défaite en Ecosse (32-26) dans le Tournoi des six nations. Que s’est-il passé dans la nuit de dimanche à lundi dans les rues d’Edimbourg, où ils avaient été autorisés à sortir par le sélectionneur Jacques Brunel ?
Dans un communiqué, la police écossaise, qui a empêché l’avion du XV de France de décoller pour pouvoir interroger certains joueurs, a déclaré qu’elle les avait entendus comme simples témoins potentiels à la suite d’informations sur une agression sexuelle dans le centre d’Edimbourg. Mais a conclu, après investigation, qu’« aucun crime » n’avait « été commis » et précisé qu’elle n’avait eu vent d’aucune bagarre impliquant les joueurs, comme évoqué par plusieurs médias français.