Les journalistes font-ils leur travail ?

Ils piochent régulièrement les sujets qu’ils développent sur Twitter et les réseaux sociaux. Ils nous font subir en les relayant les ragots les plus vils les histoires les plus sordides que l’audimat des tweets et des réseaux sociaux ont dégagé pour eux.

Où est le travail d’investigation, où est la pertinence de l’information, la vindicte populaire impose sa loi. Leur rôle a changé, plutôt que de jouer les « Robins des Bois » les pourfendeurs des injustices, il préfèrent majoritairement relayer des news, quitte à que ce soit des fakes.

Relayer quelques vérités dérangeantes c’est le risque d’être cloué au pilori par ces réseaux sociaux !

Loin de jouer leur rôle de relayer différents points de vues, Ils sont le plus souvent dans une approche sectaire. Les relais d’informations comme l’audiovisuel aborde les reportages d’une façon des plus biaisé qui soit. Combien de reportage commence par la conclusion !

« Vous verrez dans ce reportage que … » où est le libre arbitre que la presse est sensé défendre et mettre en exergue ? où est la défense des différents points de vues ?

A l’image de nos politiques tous sorties du même moule de l’ENA et de Science Po, nos journalistes ont tous le même phrasé, le même vocabulaire, la même gestuelle.

Le sensationnel prime tout, gomme tout, annihile tout bon sens.

Si on prend un exemple récent dans le football et loin de moi l’idée de défendre le PSG qui n’est pas mon club de cœur. Le dossier du « fichier ethnique » est un exemple de la démagogie et de l’acharnement médiatique. Qui construirai une équipe de football sans chercher un équilibre ? Sans stigmatiser il faut de la mixité de l’harmonie des opposés pour souder un groupe. L’origine d’un joueur fait partie de son ADN comme de nombreux autres caractéristiques technique, psychologique. Il faut avoir l’esprit rudement mal tourné de manquer singulièrement de pragmatisme pour imaginer que c’est le critère de sélection, mais la polémique fait vendre. Nul besoin de fichiers pour faire de la ségrégation, comme un fichier ne présume pas de son utilisation.

L’audimat est donc la pierre angulaire, le feu où tout journaliste se chauffe et parfois se brûlent.

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