A la lumière des faits qui se sont produit depuis 2 mois ces pourfendeurs de vérités, ces matamores réécrivent l’histoires. De nouveaux Nostradamus en herbes nous dévoilent les mesures qu’il aurait fallu prendre ! Ils nous disent que pour notre malheur, ils étaient bâillonnés par un pouvoir dictatorial et qu’ils n’ont réussi à se faire entendre et libérer leur parole que seulement aujourd’hui ! Nous parlons bien de la France !
Oui il faut des lanceurs d’alerte des libres penseurs pour dénoncer les errances et les failles de notre société. Quand on fait le focus sur un thème, il faut néanmoins en premier lieu valider la pertinence du sujet que l’on met en exergue et l’argumentation que l’on entend développer.
Il est bien légitime de parler d’un manque en France de masques de protection FFP2 ou FFP3. On ne peut occulter que le monde entier est en rupture de stock peut-être à l’exception de la Chine.
Voilà qui semble facile des mois après le début de la pandémie, certain donneur de leçon comme Edwy Plenel (Président et cofondateur de Mediapart) refont l’histoire et nous explique ce que l’on aurait dû faire ! Nous manquons de masques ! Nous aurions dû en stocker !
Les masques sont des denrées périssables les matériaux vieillissent et les rendent moins efficaces, les élastiques ne le sont plus. Le délai de péremption des masques FFP1, FFP2 ou FFP3 sont de 4 à 5 ans à compter de la date de fabrication. Mais quel type de masque aurions-nous du stocker ? FFP1 ? FFP2 ? ou FFP3 ?
S’il a quelques mois au moment de l’apogée du mouvement des Gilets jaunes, si Monsieur Plenel avait découvert l’existence d’une réserve de masques stocké pour une hypothétique pandémie, il aurait été le premier à crier à la gabegie et à exiger que les fonts ainsi bloqués soit redistribués aux plus démunis.
Quoi qu’il nous en coute de l’énoncer aujourd’hui car ces manques conduisent à des drames à des vies perdues, d’autres brisés, c’est notre capacité à régir à nous adapter à trouver des solutions qui nous fera gagner la bataille d’aujourd’hui et celles de demain.
Le système actuel à péché non pas par un manque de masques, de blouses ou de d’appareils respiratoires, mais d’un manque de financement. Aucun budget aucune assurance n’a été mise en place pour parer à l’éventualité d’une catastrophe humanitaire.
Certes aujourd’hui masques, de blouses ou de d’appareils respiratoires sont manquants, mais demain quels sont les éléments et les outils dont nous aurons besoins pour répondre au prochain cataclysme, fléau, accident, affection ou crise ?
A quoi serons-nous confrontés dans le futur ?
Ce n’est pas en attisant les haines, les rancœurs en opposant les grands aux faibles, les riches aux moins riches que les choses avancent. Notre monde est un univers d’hypocrisie où le petit marche sur la tête de ses frères. Il se hisse à un nouveau niveau en oubliant ses pareils d’hier.
Ces temps de souffrances et de traumatismes nous rappellent chaque abeille est indispensable à la vie et à épanouissement de la ruche. Tachons de ne pas oublier trop vite ces butineurs et butineuses, car nous les oublierons.
C’est ensemble que nous devons construire !