Marion Maréchal à la tête de l’ISSEP, rêve concurrencer Sciences Po

l’ISSEP (Institut de sciences sociales, économiques et politiques) sera dirigé par Marion Maréchal-Le Pen, l’établissement, ouvrira en septembre dans le nouveau quartier de la Confluence à Lyon.

Marion Maréchal-Le Pen, pardon maintenant il faut l‘appeler Marion Maréchal, développe un projet machiavélique et visionnaire pour créer une élite qui lui sera dévoué et d’une fidélité indéfectible.

Marion Maréchal-Le Pen a analysé la défaite de sa tante aux dernière élections présidentiel. Celle-ci n’est pas la conséquence de la mauvaise image de Marine Le Pen, de ce calamiteux débat d’entre deux tours, des dissonances sordides des sorties de Jean-Marie Le Pen et ses phrases de ce père infanticide.

Non ! L’échec tient en l’absence de cadre et de structure pensante au sein du Front National ou quelques soit le non qu’il voudra bien s’affubler.

Intellectuels, économistes, sociologues, politologues de renom ne sont pas légion dans les instances du parti. Les débats et l’ouverture à différents courants de pensés ne sont pas non plus dans les gènes de ce parti ou la filiation par le sang est omniprésente et incontournable. A quoi bon débattre quand on sait qu’au final la parole du chef résonne comme force de loi.

Marion Maréchal-Le Pen esquisse son retour avec un projet ancré dans la durée. Son projet, fonder une école pour former « les dirigeants de demain », un contenu pédagogique incluant « management de projet » et « sciences politiques ». On doit comprendre entre les ligne que Marion Maréchal-Le Pen à travers ce projet compte recruter et enrichir sa garde rapprochée des meilleurs éléments de son école.

Compte tenu de l’image qu’elle véhicule, un étudiant sortant de ce cursus sera marqué « extrême droite », quoi Qu’en dise l’intéressé.

Le discours est habile et part du constat que «la droite enracinée et entrepreneuriale a encore du chemin à faire pour peser concrètement » dans l’arène politique. Face à la forte culture de gauche présente au sein de l’enseignement supérieur, et des écoles comme Science-Po, Marion Maréchal-Le Pen tente de proposer sa vision des choses. Elle affirme son objectif de renverser la « domination culturelle quasi hégémonique » de la gauche. « Je suis convaincue que notre famille de pensée doit investir davantage le champ de la métapolitique ».

On aurait tort de la sous-estimer cette stratégie de conquête non dénué de sens.  Cette tactique la placera à coup sûr comme un pion incontournable de la future vie politique Française.

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